Éric Plamondon : "Plus je lis, plus j'ai envie d'écrire"
Parmi les cinq nommés au prix littéraire La Voix des lecteurs dont la révélation du lauréat sera annoncée en ligne le 17 novembre prochain, Éric Plamondon a répondu au questionnaire de Proust "La madeleine, le canelé et le macaron". Rencontre avec l’auteur de Oyana, publié par Quidam éditeur.
"Les mots sont comme des rayons X ; si l’on s’en sert convenablement, ils transpercent n’importe quoi" (Aldous Huxley) : Quel est votre mot préféré ?
Éric Plamondon : Opossum.
"La musique, c’est du bruit qui pense" (Victor Hugo) : Quelle musique vous aide à penser, à écrire ?
É.P. : Jean-Sébastien Bach, surtout les Suites pour violoncelles et les Variations Goldberg.
"Une heure de lecture est le remède souverain aux dégoûts de la vie" (Montesquieu) : Quels sont vos livres de chevet, ceux qui accompagnent votre vie ?
É.P. : J'ai toujours avec moi un roman ou un recueil de poèmes de Richard Brautigan.
"Sur les étagères des bibliothèques, je vis un monde surgir de l’horizon" (Jack London) : Quelle place accordez-vous à la lecture ?
É.P. : Si je pouvais, je ne ferais que ça : lire, lire et lire encore. Tout est déjà là. Mais plus je lis, plus j'ai envie d'écrire…
"J'ai horreur qu'on me donne des ordres, et j'ai encore plus horreur d'en donner."
"Les métiers sans ennuis sont les métiers qu’on ne fait pas" (Alain) : Quel est le métier que vous n'auriez pas aimé faire ?
É.P. : J'ai horreur qu'on me donne des ordres, et j'ai encore plus horreur d'en donner.
"Tout portrait qu’on peint avec âme est un portrait non du modèle, mais de l’artiste" (Oscar Wilde) : Où se situe la part autobiographique de vos écrits ?
É.P. : Un peu partout, diffusée par petites touches, sublimée, dissimulée...
"Si tous les gens du monde voulaient se donner la main" (Paul Fort) : Quelle suite donneriez-vous à cette comptine ?
É.P. : Ce serait peut-être le pied !
Que vous inspire ces mots de Boris Vian ? "Il est évident que le poète écrit sous le coup de l’inspiration, mais il y a des gens à qui les coups ne font rien."
É.P. : Les gens à qui les coups ne font rien sont bien à plaindre.
"Je ne crois pas à l’au-delà mais j’emmènerai quand même des sous-vêtements de rechange" (Woody Allen) : Si un dieu existe, qu'aimeriez-vous, après votre mort, l'entendre vous dire ?
É.P. : J'ai bien aimé ton dernier roman…