Jean-François Mathé : "Ma propre vie est l’une des sources de mon écriture, mais mes poèmes ne la racontent pas"
Parmi les cinq nommés à La Voix des lecteurs, dont la révélation du lauréat a lieu ce samedi 23 novembre à Poitiers, Jean-François Mathé s’est livré au questionnaire de Proust "La madeleine, le canelé et le macaron". Rencontre avec l’auteur de Prendre et perdre, publié par les éditions Rougerie.
"Les mots sont comme des rayons X ; si l’on s’en sert convenablement, ils transpercent n’importe quoi" (Aldous Huxley) : Quel est votre mot préféré ?
Jean-François Mathé : Le mot nuage, qui ne transperce rien mais qui glisse à travers tout.
"La musique, c’est du bruit qui pense" (Victor Hugo) : Quelle musique vous aide à penser, à écrire ?
J-F.M. : Parmi mes musiques préférées : le blues, le jazz, le fado. Mais aucune musique ne m’aide à écrire, là je préfère le silence.
"Une heure de lecture est le remède souverain aux dégoûts de la vie" (Montesquieu) : Quels sont vos livres de chevet, ceux qui accompagnent votre vie ?
J-F.M. : Je pourrais répondre comme Charles Dantzig : "Heureusement je n’ai pas de livre de chevet. Si j’en avais je ne dormirais jamais." Mais s’il fallait en choisir un parmi tous ceux que j’aime, je choisirais Un roi sans divertissement de Jean Giono.
"Sur les étagères des bibliothèques, je vis un monde surgir de l’horizon" (Jack London) : Quelle place accordez-vous à la lecture ?
J-F.M. : La lecture a accompagné ma vie, pour la voir autrement, pour en vivre d’autres. Malheureusement, je lis de moins en moins.
"Les métiers sans ennuis sont les métiers qu’on ne fait pas" (Alain) : Quel est le métier que vous n'auriez pas aimé faire ?
J-F.M. : J’ai fui tous les métiers où le contact humain n’existe pas, n’est pas jugé nécessaire.
Jean-François Mathé : Le mot nuage, qui ne transperce rien mais qui glisse à travers tout.
"La musique, c’est du bruit qui pense" (Victor Hugo) : Quelle musique vous aide à penser, à écrire ?
J-F.M. : Parmi mes musiques préférées : le blues, le jazz, le fado. Mais aucune musique ne m’aide à écrire, là je préfère le silence.
"Une heure de lecture est le remède souverain aux dégoûts de la vie" (Montesquieu) : Quels sont vos livres de chevet, ceux qui accompagnent votre vie ?
J-F.M. : Je pourrais répondre comme Charles Dantzig : "Heureusement je n’ai pas de livre de chevet. Si j’en avais je ne dormirais jamais." Mais s’il fallait en choisir un parmi tous ceux que j’aime, je choisirais Un roi sans divertissement de Jean Giono.
"Sur les étagères des bibliothèques, je vis un monde surgir de l’horizon" (Jack London) : Quelle place accordez-vous à la lecture ?
J-F.M. : La lecture a accompagné ma vie, pour la voir autrement, pour en vivre d’autres. Malheureusement, je lis de moins en moins.
"Les métiers sans ennuis sont les métiers qu’on ne fait pas" (Alain) : Quel est le métier que vous n'auriez pas aimé faire ?
J-F.M. : J’ai fui tous les métiers où le contact humain n’existe pas, n’est pas jugé nécessaire.
"La lecture a accompagné ma vie, pour la voir autrement, pour en vivre d’autres."
"Tout portrait qu’on peint avec âme est un portrait non du modèle, mais de l’artiste" (Oscar Wilde) : Où se situe la part autobiographique de vos écrits ?
J-F.M. : Ma propre vie est l’une des sources de mon écriture, mais mes poèmes ne la racontent pas, ils en disent des moments et les parts d’inconnu qu’il y a en elle.
"Si tous les gens du monde voulaient se donner la main" (Paul Fort) - Quelle suite donneriez-vous à cette comptine ?
J-F.M. : Que dans les mains serrées tiennent le pain et la paix
Que vous inspire ces mots de Boris Vian ? "Il est évident que le poète écrit sous le coup de l’inspiration, mais il y a des gens à qui les coups ne font rien."
J-F.M. : Elle ne m’inspire rien, elle me fait sourire, car tel est son but.
"Je ne crois pas à l’au-delà mais j’emmènerai quand même des sous-vêtements de rechange" (Woody Allen) : Si un dieu existe, qu'aimeriez-vous, après votre mort, l'entendre vous dire ?
J-F.M. : J’aimerais qu’il ne me dise rien, comme il l’a fait jusqu’à maintenant.
J-F.M. : Ma propre vie est l’une des sources de mon écriture, mais mes poèmes ne la racontent pas, ils en disent des moments et les parts d’inconnu qu’il y a en elle.
"Si tous les gens du monde voulaient se donner la main" (Paul Fort) - Quelle suite donneriez-vous à cette comptine ?
J-F.M. : Que dans les mains serrées tiennent le pain et la paix
Que vous inspire ces mots de Boris Vian ? "Il est évident que le poète écrit sous le coup de l’inspiration, mais il y a des gens à qui les coups ne font rien."
J-F.M. : Elle ne m’inspire rien, elle me fait sourire, car tel est son but.
"Je ne crois pas à l’au-delà mais j’emmènerai quand même des sous-vêtements de rechange" (Woody Allen) : Si un dieu existe, qu'aimeriez-vous, après votre mort, l'entendre vous dire ?
J-F.M. : J’aimerais qu’il ne me dise rien, comme il l’a fait jusqu’à maintenant.