Un an de création fêté par les résidents du Chalet Mauriac
Le village de Saint-Symphorien s’est animé ce vendredi 28 septembre au rythme de la Fête au Chalet. Près de cinq cents scolaires ont rencontré les auteurs accueillis l’année passée en résidence d’écriture au Chalet Mauriac de la Région Nouvelle-Aquitaine.
"Chalet", "cuisine", "cloche", "cailloux", "chemin", "chêne"… La brume qui recouvre le village de Saint-Symphorien n’a pas eu raison de l’inspiration éveillée des collégiens voisins, venus ce vendredi matin construire, épaulés par Rémi Checchetto, un poème à partir d’abécédaires de ce qui compose le Chalet Mauriac et son parc.
Un chalet, ancienne demeure de l’auteur de Thérèse Desqueyroux ou du Noeud de vipères, qui accueille depuis six années des résidences d’écritures littéraire, cinématographique et numérique. Après une célébration inédite du cinquième anniversaire de ces résidences au début de l’automne 2017, réunissant plus de 70 créateurs ayant occupé le Chalet à une ou plusieurs reprises, l’ALCA et la Région Nouvelle-Aquitaine, propriétaire des lieux, ont décidé de pérenniser l’événement. Pendant une journée, de nombreux scolaires, de classes maternelles aux lycéens, ont parcouru Saint-Symphorien, sa médiathèque, sa salle des fêtes ou celle de danse, les écoles, le Chalet et son parc… à la rencontre des auteurs accueillis ces derniers mois.
Rémi Checchetto n’était pas le seul à proposer un atelier d’initiation à sa pratique, la poésie. L’auteure jeunesse Martine Perrin a partagé avec les plus jeunes les aventures de Nelson, chien héros de ses albums animés. L’illustrateur Nicolas Lacombe a, lui, proposé une masterclass sur sa technique si originale de dessin au scotch. En collant de la peinture tamponnée sur une feuille vierge, les élèves ont ainsi pu produire des compositions florales.
La Fête au Chalet était aussi celle de son parc. Quatre balades y étaient organisées, notamment par Anne Duprez, sur les pas de Claire Mauriac, et le Centre François Mauriac de Malagar, pour une excursion historique et littéraire. La Forêt d’art contemporain, autour des œuvres de David Boeno, et le Syndicat mixte d’aménagement du Bassin versant du Ciron, pilote du rattachement du parc au réseau Natura 2000, ont apporté une autre vision des lieux.
Tout au long de la journée, les scolaires ont donc rencontré les auteurs, ces derniers lisant et expliquant leurs œuvres respectives. Comme Fudafudak et Formose de Li-Chin Lin, qui travaille en septembre au Chalet Mauriac sur l’écriture de Home. Ou l’expérience de Dominique Sigaud, écrivaine et ancienne reporter de guerre, en résidence jusqu’à la fin octobre pour la rédaction de son prochain ouvrage qui aborde la guerre civile rwandaise. Marcus Malte est lui aussi revenu sur le métier d’auteur et a raconté sa "difficulté à lire des classiques proposés à l’école" et a invité son jeune public "à lire des mots plus simples que ceux de Balzac ou d’autres". De son côté, le réalisateur Fabien Gorgeart a présenté un programme autour de ses courts métrages. Martin Fournier, historien et auteur québecois accueilli à la Prévôté, à Bordeaux, était aussi de la fête.
Cette journée de restitution a aussi été le théâtre de performances autour d’œuvres et projets écrits au Chalet. Nathalie Bernard a ainsi chanté, accompagnée d’Adeline Détée de La Compagnie du réfectoire, des passages de Sauvages, livre publié en août et qui explore le Canada des années 1950, pays où se situe encore l’intrigue de son prochain ouvrage, Hope, dont elle a travaillé l’écriture en résidence cet été. Anne-Laure Boyer, en résidence numérique cette année, a quant à elle performé son projet Atlas Oculto, atlas virtuel qui explore l’imaginaire des mondes engloutis. Les écrits des auteurs accueillis au Chalet Mauriac présentant parfois des accointances fortes, Gilles Abier et Thomas Scotto, mais aussi Sylvie Deshors et Claudine Aubrun, se sont livrés à une lecture croisée de leurs œuvres.
Les scolaires ayant quitté Saint-Symphorien en fin d’après-midi, Li-Chin Lin et l’ethnologue Véronique Arnaud ont échangé sur l’histoire et les coutumes de la population taïwanaise. Avant que Fabien Gorgeart ne présente Diane a les épaules, son premier long métrage, écrit en majeure partie au Chalet Mauriac. Puis que les auteurs, professionnels des filières livre et cinéma, Paroupians et autres invités se retrouvent dans le parc du Chalet pour une soirée festive, le regard vers la prochaine édition.
Un chalet, ancienne demeure de l’auteur de Thérèse Desqueyroux ou du Noeud de vipères, qui accueille depuis six années des résidences d’écritures littéraire, cinématographique et numérique. Après une célébration inédite du cinquième anniversaire de ces résidences au début de l’automne 2017, réunissant plus de 70 créateurs ayant occupé le Chalet à une ou plusieurs reprises, l’ALCA et la Région Nouvelle-Aquitaine, propriétaire des lieux, ont décidé de pérenniser l’événement. Pendant une journée, de nombreux scolaires, de classes maternelles aux lycéens, ont parcouru Saint-Symphorien, sa médiathèque, sa salle des fêtes ou celle de danse, les écoles, le Chalet et son parc… à la rencontre des auteurs accueillis ces derniers mois.
Rémi Checchetto n’était pas le seul à proposer un atelier d’initiation à sa pratique, la poésie. L’auteure jeunesse Martine Perrin a partagé avec les plus jeunes les aventures de Nelson, chien héros de ses albums animés. L’illustrateur Nicolas Lacombe a, lui, proposé une masterclass sur sa technique si originale de dessin au scotch. En collant de la peinture tamponnée sur une feuille vierge, les élèves ont ainsi pu produire des compositions florales.
La Fête au Chalet était aussi celle de son parc. Quatre balades y étaient organisées, notamment par Anne Duprez, sur les pas de Claire Mauriac, et le Centre François Mauriac de Malagar, pour une excursion historique et littéraire. La Forêt d’art contemporain, autour des œuvres de David Boeno, et le Syndicat mixte d’aménagement du Bassin versant du Ciron, pilote du rattachement du parc au réseau Natura 2000, ont apporté une autre vision des lieux.
Tout au long de la journée, les scolaires ont donc rencontré les auteurs, ces derniers lisant et expliquant leurs œuvres respectives. Comme Fudafudak et Formose de Li-Chin Lin, qui travaille en septembre au Chalet Mauriac sur l’écriture de Home. Ou l’expérience de Dominique Sigaud, écrivaine et ancienne reporter de guerre, en résidence jusqu’à la fin octobre pour la rédaction de son prochain ouvrage qui aborde la guerre civile rwandaise. Marcus Malte est lui aussi revenu sur le métier d’auteur et a raconté sa "difficulté à lire des classiques proposés à l’école" et a invité son jeune public "à lire des mots plus simples que ceux de Balzac ou d’autres". De son côté, le réalisateur Fabien Gorgeart a présenté un programme autour de ses courts métrages. Martin Fournier, historien et auteur québecois accueilli à la Prévôté, à Bordeaux, était aussi de la fête.
Cette journée de restitution a aussi été le théâtre de performances autour d’œuvres et projets écrits au Chalet. Nathalie Bernard a ainsi chanté, accompagnée d’Adeline Détée de La Compagnie du réfectoire, des passages de Sauvages, livre publié en août et qui explore le Canada des années 1950, pays où se situe encore l’intrigue de son prochain ouvrage, Hope, dont elle a travaillé l’écriture en résidence cet été. Anne-Laure Boyer, en résidence numérique cette année, a quant à elle performé son projet Atlas Oculto, atlas virtuel qui explore l’imaginaire des mondes engloutis. Les écrits des auteurs accueillis au Chalet Mauriac présentant parfois des accointances fortes, Gilles Abier et Thomas Scotto, mais aussi Sylvie Deshors et Claudine Aubrun, se sont livrés à une lecture croisée de leurs œuvres.
Les scolaires ayant quitté Saint-Symphorien en fin d’après-midi, Li-Chin Lin et l’ethnologue Véronique Arnaud ont échangé sur l’histoire et les coutumes de la population taïwanaise. Avant que Fabien Gorgeart ne présente Diane a les épaules, son premier long métrage, écrit en majeure partie au Chalet Mauriac. Puis que les auteurs, professionnels des filières livre et cinéma, Paroupians et autres invités se retrouvent dans le parc du Chalet pour une soirée festive, le regard vers la prochaine édition.