Maurice Renard par Patrick Goulesque
"Au début des années 70, j’ai vu à la télévision, au "Cinéma de minuit", un film qui m’a beaucoup impressionné. C’était Les mains d’Orlac. Impossible de me souvenir aujourd’hui s’il s’agissait de la version de Karl Freund de 1935, Mad love, avec Peter Lorre, ou celle de 1960, d’Edmond T. Gréville.
Toujours est-il que j’ai trouvé l’histoire fascinante, et que ça a développé chez moi un véritable intérêt pour les univers fantastiques. En plus du cinéma et de la bande dessinée, je me suis mis à dévorer des tas de romans et nouvelles de Ray Bradbury, Robert Bloch, Edgar Poe, Wells, Bram Stoker, Mary Shelley, et plus tard, Jules Verne, Maupassant, Meyrink, Jean Ray, Anne Rice ou Stephen King. Ce fût donc avec un réel plaisir que j’ai redécouvert l’œuvre de Maurice Renard, le père du "merveilleux scientifique", et involontairement, celui de ma propre passion."
Patrick Goulesque