Jean-Daniel Baltassat : "Je ne suis qu'un fruit de lectures"
Parmi les cinq nommés à La Voix des lecteurs, dont la révélation du lauréat a lieu le 23 novembre prochain à Poitiers, Jean-Daniel Baltassat s’est livré au questionnaire de Proust "La madeleine, le canelé et le macaron". Rencontre avec l’auteur de La tristesse des femmes en mousseline, publié par les éditions Calmann-Lévy.
"Les mots sont comme des rayons X ; si l’on s’en sert convenablement, ils transpercent n’importe quoi" (Aldous Huxley) : Quel est votre mot préféré ?
Jean-Daniel Baltassat : Isolément ? Aucune préférence. C’est leurs assemblages et combats que j’aime et donc il me les faut tous.
"La musique, c’est du bruit qui pense" (Victor Hugo) : Quelle musique vous aide à penser, à écrire ?
J-D.B. : La musique nourrit mes émotions, pas mes pensées. Écrire est déjà une affaire de musique. La superposition est impraticable pour moi (hélas).
"Une heure de lecture est le remède souverain aux dégoûts de la vie" (Montesquieu) : Quels sont vos livres de chevet, ceux qui accompagnent votre vie ?
J-D.B. : Max Frisch, Handke, Elmore Leonard, Duras, Giono, Sebald, Crista Wolf, Baudelaire, Stendhal, John Fowles, Mallarmé, Faulkner, Simon… Beaucoup, beaucoup d’autres. Trop pour pouvoir les citer…
"Sur les étagères des bibliothèques, je vis un monde surgir de l’horizon" (Jack London) : Quelle place accordez-vous à la lecture ?
J-D.B. : La première à égalité avec l’écriture. Je ne suis qu’un fruit de lectures.
"Les métiers sans ennuis sont les métiers qu’on ne fait pas" (Alain) : Quel est le métier que vous n'auriez pas aimé faire ?
J-D.B. : Banquier, pour la raison inverse.
Jean-Daniel Baltassat : Isolément ? Aucune préférence. C’est leurs assemblages et combats que j’aime et donc il me les faut tous.
"La musique, c’est du bruit qui pense" (Victor Hugo) : Quelle musique vous aide à penser, à écrire ?
J-D.B. : La musique nourrit mes émotions, pas mes pensées. Écrire est déjà une affaire de musique. La superposition est impraticable pour moi (hélas).
"Une heure de lecture est le remède souverain aux dégoûts de la vie" (Montesquieu) : Quels sont vos livres de chevet, ceux qui accompagnent votre vie ?
J-D.B. : Max Frisch, Handke, Elmore Leonard, Duras, Giono, Sebald, Crista Wolf, Baudelaire, Stendhal, John Fowles, Mallarmé, Faulkner, Simon… Beaucoup, beaucoup d’autres. Trop pour pouvoir les citer…
"Sur les étagères des bibliothèques, je vis un monde surgir de l’horizon" (Jack London) : Quelle place accordez-vous à la lecture ?
J-D.B. : La première à égalité avec l’écriture. Je ne suis qu’un fruit de lectures.
"Les métiers sans ennuis sont les métiers qu’on ne fait pas" (Alain) : Quel est le métier que vous n'auriez pas aimé faire ?
J-D.B. : Banquier, pour la raison inverse.
"La musique nourrit mes émotions, pas mes pensées. Écrire est déjà une affaire de musique"
"Tout portrait qu’on peint avec âme est un portrait non du modèle, mais de l’artiste" (Oscar Wilde) : Où se situe la part autobiographique de vos écrits ?
J-D.B. : Hors de ma portée.
"Si tous les gens du monde voulaient se donner la main" (Paul Fort) - Quelle suite donneriez-vous à cette comptine ?
J-D.B. : Aucune. Elle est bien trop stupide (Paul Fort n’était pas une lumière). Les "gens du monde" ne pensent qu’à s’étriper depuis 150 000 ans.
Que vous inspire ces mots de Boris Vian ? "Il est évident que le poète écrit sous le coup de l’inspiration, mais il y a des gens à qui les coups ne font rien."
J-D.B. : C’est très juste. Ce sont ceux-là qui expirent.
"Je ne crois pas à l’au-delà mais j’emmènerai quand même des sous-vêtements de rechange" (Woody Allen) : Si un dieu existe, qu'aimeriez-vous, après votre mort, l'entendre vous dire ?
J-D.B. : Qu’il est honteux au point de disparaitre. Une chance pour les dieux : ils n’existent pas. Ils ne sont que l’excuse de nos médiocrités et les fantômes de nos remords.
J-D.B. : Hors de ma portée.
"Si tous les gens du monde voulaient se donner la main" (Paul Fort) - Quelle suite donneriez-vous à cette comptine ?
J-D.B. : Aucune. Elle est bien trop stupide (Paul Fort n’était pas une lumière). Les "gens du monde" ne pensent qu’à s’étriper depuis 150 000 ans.
Que vous inspire ces mots de Boris Vian ? "Il est évident que le poète écrit sous le coup de l’inspiration, mais il y a des gens à qui les coups ne font rien."
J-D.B. : C’est très juste. Ce sont ceux-là qui expirent.
"Je ne crois pas à l’au-delà mais j’emmènerai quand même des sous-vêtements de rechange" (Woody Allen) : Si un dieu existe, qu'aimeriez-vous, après votre mort, l'entendre vous dire ?
J-D.B. : Qu’il est honteux au point de disparaitre. Une chance pour les dieux : ils n’existent pas. Ils ne sont que l’excuse de nos médiocrités et les fantômes de nos remords.