Objectif 49, Cocteau et la nouvelle avant-garde
Objectif 49, Cocteau et la nouvelle avant-garde, de Frédéric Gimello-Mesplomb, aux Éditions Séguier-Atlantica
Le festival du film maudit de Biarritz n’eut beau durer que deux ans (1949 et 1950), il est aujourd’hui considéré comme un jalon majeur dans l’émergence d’une certaine idée du 7e art. Quelle idée ? Celle d’un cinéma d’auteur, non commercial, primant sur le divertissement hollywoodien et le culte des vedettes. Celle qui fit prévaloir la mise en scène sur le scénario. Celle enfin qui instaura le mouvement art et essai en France. Et qui fit dire alors à Jacques Doniol-Valcroze, secrétaire général du festival, qu’il s’agissait là d’un "cran d’arrêt dans la déchéance progressive des foires cinématographiques." Curieusement, un seul mémoire de maîtrise, ainsi que quelques articles dans des revues spécialisées, se sont jusqu’ici intéressés à lui. Une lacune sur le point d’être en partie comblée avec cette étude richement documentée dont l’ambition affichée est de "réévaluer la place que tient un tel objet dans l’histoire culturelle du cinéma."
Objectif 49, Cocteau et la nouvelle avant-garde
de Frédéric Gimello-Mesplomb
Éditions Séguier / Atlantica
Conception graphique : Moshi Moshi studio
21 x 15 cm ; 278 p. ; 18 € ; Isbn : 978-2-8404-9662-5 ; janv.2014