La Maison Maria Casarès, création et créativité
Située au Domaine de la Vergne, sur la commune charentaise de Alloue, la Maison Maria Casarès a pour objectif de mettre en œuvre et de faire vivre des actions culturelles dans les secteurs suivants : le théâtre, la pédagogie, le patrimoine et l’art du jardin. Ouverte à tous publics, son activité suit le cours des saisons comme nous l’expliquent ses directeurs Johanna Silberstein et Matthieu Roy.
Pouvez-vous nous situer historiquement et géographiquement le Domaine de la Vergne ?
Le Domaine de la Vergne est une ancienne ferme fortifiée au bord du fleuve Charente à Alloue, en Charente limousine, au cœur d’un triangle entre Angoulême, Poitiers et Limoges. Il est formé de quatre corps de bâtiments et de cinq hectares de parc. Sur le domaine, les traces les plus anciennes remontent au XVe siècle bien que nous retrouvions des Seigneurs de La Vergne dès le XIIe. Le logis principal est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. La Maison Maria Casarès est un centre culturel de rencontre (lieu de patrimoine et de création) et Maison des Illustres.
La Maison Maria Casarès, telle un temple tétrastyle, présente quatre colonnes en façade : le théâtre, l’art du jardin, la pédagogie, le patrimoine. Comment déploie-t-elle ses objectifs au fil de l’an ?
Le théâtre a toujours été la clef de voûte du projet de développement d’un centre culturel au Domaine de la Vergne, en hommage à son illustre propriétaire qui en a fait don à la commune d’Alloue à sa mort. En 2006, deux corps de bâtiments sont réhabilités en salle de spectacle et en logement pour les compagnies accueillies en résidence. Le théâtre continue d’être aujourd’hui le cœur battant de La Maison Maria Casarès notamment via le dispositif Jeunes Pousses, la saison estivale et l’accueil de compagnies en création. La question de la transmission et de la pédagogie sous‑tend l’ensemble de nos activités. Dans un territoire peu pourvu en équipements artistiques et culturels, les demandes d’ateliers et d’initiations sont nombreuses. L’appétence est grande et nous y répondons en fonction des moyens qui nous sont alloués pour cette mission.
Le Domaine de la Vergne est une ancienne ferme fortifiée au bord du fleuve Charente à Alloue, en Charente limousine, au cœur d’un triangle entre Angoulême, Poitiers et Limoges. Il est formé de quatre corps de bâtiments et de cinq hectares de parc. Sur le domaine, les traces les plus anciennes remontent au XVe siècle bien que nous retrouvions des Seigneurs de La Vergne dès le XIIe. Le logis principal est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. La Maison Maria Casarès est un centre culturel de rencontre (lieu de patrimoine et de création) et Maison des Illustres.
La Maison Maria Casarès, telle un temple tétrastyle, présente quatre colonnes en façade : le théâtre, l’art du jardin, la pédagogie, le patrimoine. Comment déploie-t-elle ses objectifs au fil de l’an ?
Le théâtre a toujours été la clef de voûte du projet de développement d’un centre culturel au Domaine de la Vergne, en hommage à son illustre propriétaire qui en a fait don à la commune d’Alloue à sa mort. En 2006, deux corps de bâtiments sont réhabilités en salle de spectacle et en logement pour les compagnies accueillies en résidence. Le théâtre continue d’être aujourd’hui le cœur battant de La Maison Maria Casarès notamment via le dispositif Jeunes Pousses, la saison estivale et l’accueil de compagnies en création. La question de la transmission et de la pédagogie sous‑tend l’ensemble de nos activités. Dans un territoire peu pourvu en équipements artistiques et culturels, les demandes d’ateliers et d’initiations sont nombreuses. L’appétence est grande et nous y répondons en fonction des moyens qui nous sont alloués pour cette mission.
"La question de la transmission et de la pédagogie sous‑tend l’ensemble de nos activités."
Concernant la question du patrimoine et de l’art des jardins, le développement s’inscrit dans un temps plus long. Le Logis de la Vergne ainsi que le parc de cinq hectares n’ont pas connu de modification majeure depuis la mort de Maria Casarès. Des travaux s’imposent dans la maison principale. Les jardins, constitués de deux îles aujourd’hui accessibles, offrent de multiples possibles allant du parcours sonore et paysager, en passant par la chasse au trésor ou le théâtre de verdure. Il s’agit aujourd’hui pour nous de mener une réflexion sur l’avenir de la Maison Maria Casarès pour choisir les futurs transformations et évolutions du site.
L’insertion des jeunes semble être un défi à relever. Quelles sont les principales qualités à mettre en avant ?
Dès le départ, nous avons souhaité que l’insertion professionnelle des metteurs en scène de théâtre soit une des missions principales de la Maison Maria Casarès. Notre dispositif Jeunes Pousses leur propose quatre semaines de répétition et une visibilité lors de rencontres professionnelles. Nous leur proposons également un accompagnement personnalisé qui peut être artistique (par exemple en écriture) ou encore en administration ou stratégie de développement et d’implantation. Nous choisissons des artistes engagés dans un parcours de mise en scène et de direction de compagnie qui partagent notre idée d’un théâtre citoyen ancré dans la société. À l’écoute de la singularité de leur démarche et de leurs aspirations, nous tentons au mieux de servir leur projet et leur entrée dans la vie professionnelle. Ce sont ces qualités d’engagement artistique et citoyen que nous souhaitons aider à fructifier et à mettre en avant dans notre accompagnement. Chaque démarche étant singulière, chaque accompagnement est pensé "sur mesure".
Pouvez-vous nous énoncer le projet et les objectifs des résidences ? Quelles compagnies accueillez-vous en 2019 ?
Les résidences Jeunes Pousses du printemps ont pour objet d’offrir de bonnes conditions de travail à de jeunes metteurs en scène, de travailler ainsi à l’élaboration d’un premier projet de spectacle après leur formation. Cette année, nous recevons deux metteurs en scène de Nouvelle‑Aquitaine en résidence d’écriture : Sophie Lewisch et Hatice Özer. Quatre metteurs en scène vont se succéder dans la salle de spectacle : Milena Csergo, Élodie Chamauret et un duo, Nadège Cathelineau et Julien Frégé. Ils reviennent tous en septembre pour présenter une étape de leur travail lors d’une journée professionnelle organisée avec l’OARA. À l’automne, nous accueillons en répétition des compagnies professionnelles essentiellement implantées en Nouvelle‑Aquitaine également en partenariat avec l’OARA.
L’insertion des jeunes semble être un défi à relever. Quelles sont les principales qualités à mettre en avant ?
Dès le départ, nous avons souhaité que l’insertion professionnelle des metteurs en scène de théâtre soit une des missions principales de la Maison Maria Casarès. Notre dispositif Jeunes Pousses leur propose quatre semaines de répétition et une visibilité lors de rencontres professionnelles. Nous leur proposons également un accompagnement personnalisé qui peut être artistique (par exemple en écriture) ou encore en administration ou stratégie de développement et d’implantation. Nous choisissons des artistes engagés dans un parcours de mise en scène et de direction de compagnie qui partagent notre idée d’un théâtre citoyen ancré dans la société. À l’écoute de la singularité de leur démarche et de leurs aspirations, nous tentons au mieux de servir leur projet et leur entrée dans la vie professionnelle. Ce sont ces qualités d’engagement artistique et citoyen que nous souhaitons aider à fructifier et à mettre en avant dans notre accompagnement. Chaque démarche étant singulière, chaque accompagnement est pensé "sur mesure".
Pouvez-vous nous énoncer le projet et les objectifs des résidences ? Quelles compagnies accueillez-vous en 2019 ?
Les résidences Jeunes Pousses du printemps ont pour objet d’offrir de bonnes conditions de travail à de jeunes metteurs en scène, de travailler ainsi à l’élaboration d’un premier projet de spectacle après leur formation. Cette année, nous recevons deux metteurs en scène de Nouvelle‑Aquitaine en résidence d’écriture : Sophie Lewisch et Hatice Özer. Quatre metteurs en scène vont se succéder dans la salle de spectacle : Milena Csergo, Élodie Chamauret et un duo, Nadège Cathelineau et Julien Frégé. Ils reviennent tous en septembre pour présenter une étape de leur travail lors d’une journée professionnelle organisée avec l’OARA. À l’automne, nous accueillons en répétition des compagnies professionnelles essentiellement implantées en Nouvelle‑Aquitaine également en partenariat avec l’OARA.
"Le Domaine de la Vergne, qui était vécu comme un lieu fermé au public, a trouvé pleinement sa place dans la dynamique du territoire."
La réflexion autour des enjeux sociaux, culturels et écologiques, leurs mises en pratique font du Domaine de la Vergne un lieu pilote. Après plusieurs années d’activité, pouvez-vous nous tracer l’état des lieux ?
Après deux ans et demi d’activité, le Domaine de la Vergne, qui était vécu comme un lieu fermé au public, a trouvé pleinement sa place dans la dynamique du territoire. La Maison Maria Casarès est une expérience à part dans le paysage culturel : un lieu à taille humaine au fond d’un vallon et au bord de l’eau où s’allient parfaitement nature et culture. Au fil des saisons, nous avons cherché à créer un lieu où les gens aiment autant venir travailler que se promener. Où la convivialité et le partage sont les valeurs fondamentales. Où la nature est respectée et sublimée. Où les habitants aiment emmener leurs amis. Où les producteurs locaux sont mis en avant. Où les associations sont accueillies. Où nous pouvons faire aussi bien la première mondiale d’un spectacle opératique sous casque que la fête de l’école. C’est un long parcours fait de grands et de petits gestes quotidiens. Nous nous y attelons chaque jour persuadés que de tels lieux peuvent contribuer à faire évoluer une société de plus en plus clivée.
Chaque été, du 15 juillet au 15 août, le Domaine de la Vergne est ouvert à tous les publics. Quels y seront les deux spectacles présentés ? Les animations ?
Cette année, la Cie du Veilleur présente ses deux nouveaux spectacles alliant théâtre et musique en collaboration avec l’Ensemble Ars Nova: Qui a peur du loup ? de Christophe Pellet pour les enfants et Macbeth de Shakespeare, dans une mise en scène de Matthieu Roy sur une musique originale d’Aurélien Dumont. Equipé de casques audio, les spectateurs seront dans une grande proximité avec les acteurs, les chanteuses et la musicienne.
Comme les deux années précédentes, Qui a peur du loup ? sera suivi d’un goûter (formule goûter-spectacle) et Macbeth d’un dîner (formule dîner-spectacle). Cette saison, nous inaugurons une troisième proposition : l’apéro-spectacle pour toute la famille avec Gros, écrit et interprété par Sylvain Levey. Vous pourrez visiter le Logis de la Vergne en découvrant au fil des salles la correspondance amoureuse entre Maria Casarès et Albert Camus grâce à un parcours sonore. Vous pouvez retrouver l’ensemble de notre programmation sur notre site.
Comment anticipez-vous votre programmation pour l’année future ?
À contre‑courant de la plupart des lieux culturels, nous essayons justement de ne pas trop anticiper notre future programmation, de nous laisser ainsi surprendre par de nouvelles idées et de nouvelles propositions.
Après deux ans et demi d’activité, le Domaine de la Vergne, qui était vécu comme un lieu fermé au public, a trouvé pleinement sa place dans la dynamique du territoire. La Maison Maria Casarès est une expérience à part dans le paysage culturel : un lieu à taille humaine au fond d’un vallon et au bord de l’eau où s’allient parfaitement nature et culture. Au fil des saisons, nous avons cherché à créer un lieu où les gens aiment autant venir travailler que se promener. Où la convivialité et le partage sont les valeurs fondamentales. Où la nature est respectée et sublimée. Où les habitants aiment emmener leurs amis. Où les producteurs locaux sont mis en avant. Où les associations sont accueillies. Où nous pouvons faire aussi bien la première mondiale d’un spectacle opératique sous casque que la fête de l’école. C’est un long parcours fait de grands et de petits gestes quotidiens. Nous nous y attelons chaque jour persuadés que de tels lieux peuvent contribuer à faire évoluer une société de plus en plus clivée.
Chaque été, du 15 juillet au 15 août, le Domaine de la Vergne est ouvert à tous les publics. Quels y seront les deux spectacles présentés ? Les animations ?
Cette année, la Cie du Veilleur présente ses deux nouveaux spectacles alliant théâtre et musique en collaboration avec l’Ensemble Ars Nova: Qui a peur du loup ? de Christophe Pellet pour les enfants et Macbeth de Shakespeare, dans une mise en scène de Matthieu Roy sur une musique originale d’Aurélien Dumont. Equipé de casques audio, les spectateurs seront dans une grande proximité avec les acteurs, les chanteuses et la musicienne.
Comme les deux années précédentes, Qui a peur du loup ? sera suivi d’un goûter (formule goûter-spectacle) et Macbeth d’un dîner (formule dîner-spectacle). Cette saison, nous inaugurons une troisième proposition : l’apéro-spectacle pour toute la famille avec Gros, écrit et interprété par Sylvain Levey. Vous pourrez visiter le Logis de la Vergne en découvrant au fil des salles la correspondance amoureuse entre Maria Casarès et Albert Camus grâce à un parcours sonore. Vous pouvez retrouver l’ensemble de notre programmation sur notre site.
Comment anticipez-vous votre programmation pour l’année future ?
À contre‑courant de la plupart des lieux culturels, nous essayons justement de ne pas trop anticiper notre future programmation, de nous laisser ainsi surprendre par de nouvelles idées et de nouvelles propositions.